Chômage : une étude UCL déconseille le travail obligatoire
Une étude de l'Université Catholique de Louvain, dont Le Soir fait référence ce vendredi, recommande d'abandonner l'idée d'imposer des services à la communauté aux demandeurs d'emploi, en contrepartie de l'octroi des allocations de chômage.
Faisant déjà l'objet d'un accord entre les négociateurs du futur gouvernement fédéral, une telle mesure part du principe que les chômeurs ne se soumettant pas aux travaux imposés quitteront le chômage pour l'aide du CPAS. Ce système permettrait des économies de dépenses d'allocations de chômage.
Pourtant, d'après le professeur Bruno Van der Linden cité par l'agence de presse Belga, « les services publics de l'emploi ont déjà une batterie d'instruments qui leur permettent de constater le chômage involontaire ».
Divers obstacles entravent également la mise en œuvre du travail obligatoire, relève l'étude. Dont le risque de substitution des travaux d'intérêt public à l'emploi standard, une faible productivité des chômeurs-travailleurs et le coût d'organisation du système. Un coût généré par les nécessaires encadrement et contrôle des travailleurs obligés.
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Source :
Belga, « Chômage: une étude de l'UCL critique le travail obligatoire », Economie, site d'information en ligne La Libre.be, mis à jour le 5 septembre 2014. Consulté le 5 septembre 2014. Disponible sur http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/chomage-une-etude-de-l-ucl-critique-le-travail-obligatoire-54093bda357030e6103db9d0