Pour déterminer l’impact du prédécès d’un descendant, repris dans le partage d’ascendant, il y a lieu de distinguer le cas où le descendant décède avec ou sans postérité.

Lorsque le descendant décède sans laisser de postérité et qu’il est repris dans une donation-partage, il y a succession anomale. Cela signifie que le bien qui avait été donné par l’ascendant au moment de la donation-partage retournera dans les biens de l’ascendant. Lorsque le partage d’ascendant a été déterminé par le biais d’un testament-partage, le fait qu’un descendant soit prédécédé a pour effet que les biens comprenant son lot feront partie de la succession ordinaire de l’ascendant et on appliquera les règles de droit commun pour les partager. ²⁶

Dans la seconde hypothèse, c’est-à-dire celle où un descendant décède et laisse derrière-lui une postérité, les biens acquis par le biais d’une donation-partage seront conservés par les descendants de l’enfant prédécédé qui viendront à la succession par représentation. Si le partage d’ascendant a été prévu par un testament-partage, les descendants de l’enfant prédécédé viendront également à la succession par représentation.

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26. J. Sace, « Le partage d’ascendant », Rép. Not., Tome III, Livre IV, Bruxelles, Larcier, 1991, p. 48.