Toggle Menu
1 Avocat(s) expérimenté(s)
en Droit pénal
en Droit pénal
  • R Rédacteur
  • F Formation
Testez gratuitement pendant 1 mois sans engagement
Tous nos articles scientifiques ont été lus
72 341 fois le mois dernier
7 050 articles lus en droit immobilier
14 623 articles lus en droit des affaires
8 841 articles lus en droit de la famille
15 643 articles lus en droit pénal
2 523 articles lus en droit du travail
Vous êtes avocat et vous voulez vous aussi apparaître sur notre plateforme?  Cliquez ici
Testez gratuitement pendant 1 mois sans engagement
Vous êtes avocat et vous voulez vous aussi apparaître sur notre plateforme?  Cliquez ici

DROIT PENAL

Instruction

3 Février 2014

L'instruction

La saisine du juge d'instruction  (3/7)

Cette page a été vue
3588
fois
dont
36
le mois dernier.

Un même magistrat ne pouvant, dans une même affaire répressive, agir comme partie poursuivante et comme juge[4], le juge d'instruction ne peut en dehors du cas où il constate lui-même un crime ou un flagrant délit, instruire de sa propre initiative[5]. Il doit en effet en être requis par le ministère public[6].

Il existe ainsi trois modes de saisie principaux du juge d’instruction.

Il y a premièrement la saisine directe en cas de flagrant délit. Cette hypothèse est toutefois rare en pratique.

Généralement, le juge est saisi par le Procureur du Roi qui lui adresse un réquisitoire à cet effet[7].

Dans les autres cas, le juge est saisi par une personne qui prétend subir un dommage d’un délit ou d’un crime. Celle-ci dépose ainsi une plainte dans les mains du juge d’instruction en vue de se constituer partie civile.

Le fait que le juge d’instruction ne puisse pas se saisir lui-même d’un fait infractionnel a pour conséquence que lorsque, au cours de son instruction, le juge découvre des faits constituant un délit ou un crime pour lesquels il n’a toutefois pas été saisi, il ne peut qu’en dresser un procès-verbal et doit en avertir directement le Procureur du Roi.

 ______________

[4] Cass., 6 septembre 2000, Pas., 2000, I. 447.

[5] H-D. Bosly & D. Vandermeersch, Droit de la procédure pénale, 3 éd., Bruges, La Charte, 2003, p. 511.

[6] Cass., 9 mai 1990, Pas., 1990, I. 1034.

[7] Art. 61 C.I.C.