L'avocat taxe ses frais et honoraires, avec la discrétion qu'on doit attendre de son ministère. Est-il soumis à des balises? Doit-il apporter à son client une information correcte et transparente à ce propos?

L'avocat à la Cour de cassation qui néglige de prendre en compte l'exigence d'indiquer adéquatement les règles légales violées, telle qu'elle résultait de la jurisprudence bien établie de la Cour de cassation, commet-il une imprudence fautive?

L'obtention d'une preuve doit être en principe régulière pour pouvoir être admise par le juge. Mais, quid si un moyen de preuve a été recueilli de manière irrégulière? Doit-il être nécessairement écarté des débats? Ou peut-il être utilisé en justice?

L'arrêt du 18 mars 2013 de la Cour de cassation, dont il est question, est venu trancher la controverse qui existait à propos de la théorie de la prescription du lien d'instance. En quoi consiste cette théorie? Est-elle oui ou non admise en droit belge?

Dans quelles circonstances le juge peut-il, ne peut-il pas ou, au contraire, doit-il relever d'office un moyen de droit ignoré par les parties, en prenant le risque de qualifier autrement les faits qui lui sont soumis, voire à substituer une nouvelle base légale à celle invoquée par une des parties à l'appui de sa prétention ?